Le Cap Vert est un véritable coup de cœur pour moi. Mon premier voyage sur place m’a immédiatement fait tomber sous le charme de ces îles. Tout de suite, on ressent une ambiance particulière.
“En créant ce parcours inédit, je voulais m’imprégner des richesses de l’île, afin de pouvoir en retranscrire l’essence aux futurs groupes d’adolescents qui voyageront là-bas.”
Est-ce la morna, cette musique sublimée par l’artiste Cesaria Evora, qui vous donne envie de vous évader ? Est-ce la cachupa, ce plat traditionnel qui fait la fierté des capverdiens ? Ou est-ce la kizomba, cette danse mélangeant salsa et zouk et enfiévrant les nuits de l’archipel ? Je ne saurais vous le dire.
Ce que je peux vous dire en revanche, c’est qu’en créant ce parcours inédit, je voulais m’imprégner des richesses de l’île, afin de pouvoir en retranscrire l’essence aux futurs groupes d’adolescents qui voyageront là-bas.
Un pays aux multiples facettes
Le Cap Vert a une culture riche, pourtant méconnue en métropole. Et dans un sens, c’est peut-être une bonne chose. En effet, l’archipel peut conserver ses secrets. Et il y en a tellement à percer !
La couleur d’un bleu turquoise étonnant sur la Praia de la Laginha à Mindelo s’opposant à la verdure des gorges de Praia de Gy, les plages désertes de Salamansa offrant un terrain de jeu unique au village sans eau courante, les plages de sable noir de Tarrafal de Montetrigo côtoient la nature luxuriante du cratère de Cova… Tous ces contrastes m’ont autant surpris que séduit : de véritables retrouvailles avec la nature, moi, grand habitué de la ville !
“J’ai été complétement envahi par leur chaleur, leur bonne humeur, très loin de la soldade tant chantée par Cesaria !”
Mais ce n’est pas toujours en ville que l’on crée des échanges forts. Ceux que j’ai pu vivre avec la population locale lors de mon second passage ont été particulièrement poignants.
La population charmante et métissée laisse transpirer des héritages africains, européens et caribéens qui se mélangent avec harmonie.
Que ce soit les adolescents qui nous ont appris la kizomba à Mindelo, les jeunes adultes qui ont disputé une partie de football avec certains de mes jeunes à Tarrafal (pendant que les autres dansaient aux sons des hits français et capverdiens), le partage de la tradition de pêche avec les marins ou encore la fête improvisée avec le groupe de morna à Ponta do Sol…
Seule l’envie de vivre pleinement, de s’amuser, d’échanger transpirait du peuple capverdien !
Et pour cela, je lui en suis reconnaissant : deux cultures très différentes qui trouvent un chemin commun pour se comprendre et s’apprécier, c’est la base même de mes projets pour les jeunes.
Alors, je te le crie : Obrigado Cabo Verde !